La vision et la création de nouvelles perspectives sont essentielles ; le changement par l’éducation est un aspect fondamental de notre structure.
L'orphelinat "La Maison du Bonheur" est un projet de l’association Hakuna Matata, créée en 2009 afin de venir en aide des enfants défavorisés d'Afrique et particulièrement de Guinée.
La première action de l'association date de 2010. Après un périple de près de 7000 km, nous avons réalisé un convoi depuis la France vers Conakry afin d’apporter des livres et de mettre en place un bibliobus. En avril 2011 avec le soutien de l’Institut Français en Guinée, ce bibliobus aménagé et commencé à circuler dans les rues de la capitale.
En 2014, la fondatrice de l'association, Laurence ROUYER, a pris la décision de quitter la France pour s'installer en Guinée et concrétiser d'autres projets en faveur des enfants défavorisés. Elle a tout d'abord apporté son aide dans différents orphelinats et des foyers pour enfants de la rue à Conakry et Labé. Après quelques années sur place, elle a eu envie d’ouvrir sa propre structure et a ainsi fondé la Maison du Bonheur, un concept novateur qui a muri au fil du temps et qui continue de grandir grâce à toutes les bonnes volontés.
La première Maison du Bonheur a ouvert ses portes en juillet 2016, avec pour objectif d’offrir à ses enfants les besoins fondamentaux sans aucune distinction d’appartenance, de culture, de religion, d’ethnie, ni même de statut social. Notre philosophie : leur apporter la joie, l'amour, les accompagner dans leur développement, les aider sans les assister et mettre à leur disposition tous les moyens nécessaires pour qu'ils s'épanouissent et soient autonomes dans leur vie future.
Aujourd'hui, ce sont près de 100 enfants qui grandissent et s'épanouissent au sein de la Maison du Bonheur, répartis entre deux maisons et scolarisés dans des établissements privés, partenaires de l'association.
Historique
L’éducation est essentielle, elle est au cœur des efforts que nous déployons, d’une part pour nous adapter aux changements, et d’autre part pour transformer le monde dans lequel nous vivons. Une éducation de base de qualité constitue le fondement indispensable d’un apprentissage tout au long de la vie dans un monde complexe en constant évolution. Partout dans le monde, nous avons constaté de nets progrès dans l’élargissement des possibilités d’apprentissage offertes à tous. Nous devons néanmoins en tirer les bons enseignements si nous voulons définir la nouvelle voie à suivre pour continuer d’avancer nous aussi. L’accès ne suffit pas, nous devons maintenant mettre l’accent sur la qualité de l’éducation et la pertinence des apprentissages, sur ce que les enfants, les jeunes et les adultes apprennent effectivement. Certes, la scolarisation et l’enseignement formel sont essentiels, mais nous devons élargir notre vision et encourager l’apprentissage tout au long de la vie. Certes, il est décisif d’envoyer les filles à l’école primaire, mais nous devons aussi les accompagner tout au long du secondaire et au-delà. Nous devons aussi cibler davantage les enseignants et les éducateurs, qui sont les agents du changement à tous les niveaux. Il n’est de force de transformation plus puissante que l’éducation – pour promouvoir les droits de l’homme et la dignité, pour éliminer la pauvreté et approfondir la durabilité, pour construire un avenir meilleur pour tous, fondé sur l’égalité des droits et la justice sociale, le respect de la diversité culturelle, la solidarité internationale et le partage des responsabilités, qui sont autant d’éléments fondamentaux de notre humanité commune. C’est pourquoi, nous devons à nouveau, voir les choses en grand et repenser l’éducation dans un monde en mutation. Pour cela, nous devons débattre et dialoguer à tous les niveaux, et c’est l’objectif de cette publication : formuler des aspirations et être une source d’inspiration, avec une vraie résonance pour une Guinée nouvelle et émergente. La Maison du Bonheur, n’est pas une simple Maison d’accueil, elle est avant tout un projet qui cherche en permanence l’évolution et la perfection. Nous voulons créer un nouveau concept qui permettra à ces enfants d’être les nouveaux modèles pour contribuer au développement de leur nation.
Vision et perspectives
Notre projet
« De l’éducation, naît la confiance, de la confiance naît l’espoir, de l’espoir naît la paix »
Une réforme réelle de l’éducation, en Guinée, passera par un changement complet de la gestion du temps, de ses contenus, en considérant d’égale importance pour les apprentissages de toutes les matières, abstraites ou faisant appel à la créativité ou à la motricité. Dans notre réexamen de la finalité de l’éducation, notre vision est guidée par une préoccupation centrale relative au développement humain et social durable. Face à ces changements, des efforts s’imposent pour explorer d’autres approches du progrès et du bien-être humain. Ce projet est un projet pilote qui servira à d’autres institutions comme la nôtre. Il a pour but de recadrer une éducation bafouée depuis quelques décennies, en République de Guinée. Il a aussi l’objectif de trouver des solutions rapides pour lutter contre les abandons d’enfants, un phénomène devenu récurent, justement causé par l’éducation Il ne s’agit donc pas d’ouvrir de simples foyers qui offrira à ces enfants un toit, à manger, et de quoi se vêtir, il s’agit surtout et avant tout de leur donner des moyens de grandir dans un environnement sain et éduqué. La racine de notre projet est déjà encrée depuis 5 ans et ne demande qu’à évoluer. Aujourd’hui, l’idéal serait d’avoir notre propre bâtiment et terrain pour offrir à ces enfants d’autres infrastructures qui leur permettront d’accéder à de grandes ouvertures d’esprits et de perspectives de développement durable. Nous voulons donc créer un véritable campus ou village d’enfants, qui permettra de cadrer correctement leur éducation : Ecoles de différents niveaux, internat, Ecole d’apprentissage, réfectoire, pouponnière, foyer filles mères, salle de jeux, salle informatique, salle de sport et de loisirs, dispensaire, Terrain de sport et lieux de cultes. Nous croyons au fort potentiel de la Guinée et nous sommes prêt à relever le défi. Nous savons que ce projet a sa place pour aider à l’émergence de cette belle nation. C’est aussi une contribution que nous pouvons donner à l’état qui ne pas tout faire.